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Pistes cyclables et élections aux Îles-de-la-Madeleine : il est temps de bouger!

L’Association madelinienne pour la sécurité énergétique et environnementale (AMSÉE) lance un appel aux candidats municipaux des Îles-de-la-Madeleine à s’engager à développer un réseau cyclable sécuritaire sur l’archipel. Les attentes de l’AMSÉE envers le futur conseil municipal sont très claires :

  1. Nommer un chargé de projet en transport actif
  2. Créer une table de concertation en transport actif
  3. Mettre en œuvre le « plan de mobilité active pour les Îles » préparé par Vélo-Québec
  4. Envisager la création de sentiers hors-route en collaboration avec Hydro-Québec

À l’été 2022, l‘AMSÉE a réalisé un sondage en ligne aux utilisateurs de vélo. Les répondants ont confirmé ne pas se sentir en sécurité sur le réseau actuel. Des infrastructures de base ont été mises en place il y a une vingtaine d’année sur l’archipel, mais elles sont aujourd’hui désuètes. Les élus municipaux ont répondu aux citoyens préoccupés qu’ils étaient conscients de la problématique, mais que ce dossier n’était pas prioritaire…

Pourtant, deux études ont été commandées par la municipalité sur le sujet. La première, réalisée par L’Accélérateur de transition en 2020, soulignait l’importance de procéder à une évolution dans la manière de se déplacer aux Îles-de-la-Madeleine, que ce soit dans le cadre de de la transition énergétique pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre et notre dépendance aux hydrocarbures, mais aussi pour améliorer la mobilité aux Îles. À cette fin, Normand Mousseau et Florian Pedroli proposaient dès lors un trajet de pistes cyclables sur l’archipel. La 2e étude, réalisée par Vélo-Québec en 2021, confirme la désuétude du réseau cyclable actuel. Intitulée « Plan de mobilité active – consolider et bonifier les réseaux piéton et cyclable », elle indique les étapes à franchir pour remettre aux normes le réseau.

« Partout ailleurs au Québec, on assiste au développement des réseaux cyclables par les municipalités. Pour y arriver, elles vont chercher du financement auprès de subventions gouvernementales ou de partenaires comme Hydro-Québec. Pourquoi, aux Îles, ce dossier stagne-t-il? Il est plus que temps de bouger en transport actif » affirme Isabelle Lapierre, porte-parole de l’AMSÉE. « C’est une question de santé et d’environnement, mais avant tout, c’est une question de sécurité » rappelle-t-elle.

C’est pourquoi, le 13 décembre 2022, l’AMSÉE a déposé auprès du conseil municipal, d’Hydro-Québec et du député à l’Assemblée nationale une pétition signée par 1300 personnes dénonçant l’état actuel du réseau cyclable et leur demandent de travailler en collaboration pour le développement d’un réseau de sentiers cyclables sécuritaires sur l’archipel. Mme Lapierre conclut : « On attend du prochain conseil qu’il s’engage résolument dans la mise à niveau du réseau cyclable et qu’il favorise une culture du transport actif aux Îles. »

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L’Association madelinienne pour la sécurité énergétique et environnementale (AMSÉE) est un OSBL fondé en 2015, aux lendemains du déversement d’hydrocarbures d’Hydro-Québec à Cap-aux-Meules. L’AMSÉE stimule la mise en place de mesures liées à la transition énergétique des Îles-de-la-Madeleine. Elle valorise la réduction des besoins à la source, l’efficacité énergétique et la conversion aux énergies renouvelables. Soutenue par ses 205 membres individuels et corporatifs, le développement d’infrastructures cyclables sécuritaires aux Îles-de-la-Madeleine est actuellement au cœur de ses priorités.

Source : Isabelle Lapierre, porte-parole de l’AMSÉE|418-969-1972| associationmsee@gmail.com | www.amsee.ca

Pour des lignes de transport… actif!

L’AMSÉE est fière de s’associer aujourd’hui au groupe citoyen pour des sentiers cyclables sécuritaires aux Îles. Nous vous invitons donc à appuyer cette cause en signant la pétition qui demande à Hydro-Québec et à la municipalité des Îles-de-la-Madeleine de prendre part au développement de sentiers cyclables: 

➡️ SIGNEZ ICI LA PÉTITION

POUR DES SENTIERS CYCLABLES SÉCURITAIRES ⬅️

Pourquoi réclamer des sentiers cyclables aux Îles?

Il n’y a jamais eu autant de véhicules sur la route que maintenant. La voiture demeure le moyen le plus utilisé pour les déplacements domicile-travail. Pourtant, les distances à parcourir sont petites aux Îles-de-la-Madeleine. Aussi, le transport actif offre de nombreux bienfaits pour la santé, l’environnement et l’économie. 

Le saviez-vous?  Les déplacements en vélo sont associés à un risque plus faible de maladies cardiovasculaires (-46%), de diabète de type 2 (-30%), de cancer (-25%) et de mortalité prématurée (-24%). (Source)

Or, le réseau cyclable aux Îles se limite à l’accotement pavé de la route 199 (pas très recommandé pour nos jeunes et pour les moins habitués!) et en un partage de la voie publique avec les voitures – aussi bien dire rouler sur la gravelle… La portion qui traversait le centre-ville de Cap-aux-Meules est fragmentée en raison de l’érosion. Bref, nos voies cyclables sont en bien mauvais état!

Il est grand temps de rendre les déplacements en transport actif plus pratiques et plus agréables, et surtout d’en améliorer la sécurité!

Pourquoi vouloir impliquer Hydro-Québec dans le projet?

Pour éviter de devoir déboiser pour la création de nouveaux sentiers hors du réseau routier. Il serait judicieux de profiter du passage des lignes d’Hydro-québec et de ses travaux en projet sur l’Île de Cap-aux-Meules. C’est une opportunité sans pareil!

La municipalité des Îles-de-la-Madeleine appuie le groupe citoyen dans sa démarche auprès de Hydro-Québec pour analyser la possibilité de joindre un sentier pédestre et cyclable à leur infrastructure lors des travaux de reconstruction de la ligne de transport L778. Nous souhaitons également y inclure d’autres avenues, telles que la ligne de transport terrestre du projet de raccordement par câble d’Hydro-Québec. Nous souhaitons enfin que la municipalité des Îles soit impliquée activement dans ce projet avec Hydro-Québec et que cette initiative soit soutenue par les gouvernements.

Le saviez-vous? L’investissement dans l’infrastructure liée à la marche et au cyclisme aurait un ratio avantage-coût positif de 5:1 en moyenne. (Source)

Je m’active pour le transport actif aux Îles-de-la-Madeleine!

Signez et partagez la pétition en ligne en grand nombre! Vous pouvez également soutenir la cause en vous abonnant à la page Facebook du groupe citoyen et à celle de l’AMSÉE, ainsi qu’en devenant membre de l’AMSÉE, organisme à but non lucratif qui parraine ce groupe citoyen.

À vos vélos, prêts, partez!

➡️ SIGNEZ ICI LA PÉTITION ⬅️

Scénarios de conversion des Îles-de-la-Madeleine : l’AMSÉE prend position en faveur du câble

Havre-aux-Maisons, le 5 novembre 2020 – L’AMSÉE salue la démarche de consultation actuelle d’Hydro-Québec et invite les Madelinots à y participer en grand nombre. Mais l’AMSÉE demeure formelle : le raccordement des Îles-de-la-Madeleine par câble sous-marin est l’option de conversion la plus avantageuse. En termes de fiabilité d’approvisionnement électrique et de réduction globale de GES, cette option figure en tête de liste avec un apport suffisant et une réduction d’au moins 94% des GES. Elle est aussi acceptable socialement, d’autant plus avec le passage conjoint de la fibre optique, le maintien des emplois d’Hydro-Québec et la transition prévisible du PUEÉ. Au niveau des coûts, le raccordement demeure bien avantageux comparé au statu quo. L’AMSÉE rappelle que le projet de raccordement ne doit toutefois pas retarder le remplacement progressif du mazout dès maintenant. Elle réclame ainsi un plus grand soutien aux initiatives vertes, aussi avantageuses économiquement, telles que: économie d’énergie à la source, installations solaires institutionnelles et résidentielles, stockage, récupération de chaleur, thermopompes, intégration progressive de combustible carboneutre à la centrale ainsi que dans les unités de chauffage.

Une deuxième option de conversion pourrait être intéressante, soit la production locale d’énergie renouvelable intermittente couplée à une centrale thermique en appoint, mais le potentiel demeure à être démontré, tant au niveau de la fiabilité d’approvisionnement que de la réduction globale de GES. L’AMSÉE émet ainsi trois conditions minimales. Premièrement, le bouquet énergétique retenu (solaire, éolien et énergie de base) devrait mener à l’élimination de la filière fossile plutôt qu’à sa consolidation – un jumelage avec une centrale au gaz ne saurait nous engager vers une sortie durable des énergies fossiles. Deuxièmement, ce bouquet doit être couplé à une gestion de la puissance; un réseau intelligent avec contrôle de charges à distance et options de stockage permettrait de réduire les pointes de consommation, donc le besoin de production, la puissance requise des installations, leurs coûts et leurs impacts. Troisièmement, ce bouquet devrait pouvoir être déployé en tout respect de l’acceptabilité sociale et de la biodiversité.

L’AMSÉE déplore à ce titre le maintien par Hydro-Québec de l’option du site éolien sur la crête de Havre-Aubert, sa non-acceptabilité étant démontrée. « C’est malheureux parce que cette modélisation vient provoquer une levée de bouclier qui bloque le débat sur les autres options, plus probables, comme celle d’une conversion au gaz, par exemple» affirme Marianne Papillon, porte-parole de l’organisme. « Agrandir le parc éolien de la Dune-du-Nord dans un habitat protégé, ça aussi ça doit pouvoir être débattu, poursuit-elle. Le potentiel y étant extrêmement limité, est-ce que l’éolien terrestre, ce ne serait pas finalement la porte d’entrée du GNL aux Îles? » Ce débat est d’autant plus important que le gaz naturel liquéfié (GNL) serait l’option la moins coûteuse pour remplacer le mazout, mais aussi la moins avantageuse au plan environnemental. Rappelons que l’AMSÉE s’était déjà positionnée contre la conversion de la centrale au GNL. En effet, la réduction de 35% de GES associée à sa combustion ne permet pas l’atteinte des objectifs climatiques gouvernementaux (37% en 2030, 50% en 2050). De plus, ce portrait sous-estime l’empreinte environnementale du cycle de vie complet du GNL, dont la fracturation, le transport, la vaporisation et les fuites. « Remplacer le mazout par du gaz, ce serait échanger quatre 25 sous pour 1 dollar » affirmait alors Marianne Papillon.  L’AMSÉE signale enfin que les émissions associées à la transformation, au transport et à la combustion de la biomasse et de carburants carboneutres ont été complètement évacuées du bilan présenté par Hydro-Québec et que, bien que ces options soient avantageuses comparées au fossile, le raccordement par câble demeure avantageux.

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L’AMSÉE est un OSBL fondé en 2015 et dédié à la transition énergétique des Îles de la Madeleine. Ses activités visent à stimuler la mise en place de mesures de réduction des risques et des impacts liés à l’approvisionnement énergétique. Elle vise aussi à contribuer à la réduction de l’empreinte environnementale madelinienne en valorisant la réduction des besoins à la source et l’efficacité énergétique.

Consultation d’Hydro-Québec: ici

Source : Marianne Papillon, porte-parole de l’AMSÉE|418-937-4945| amsee.ca@outlook.com | www.amsee.ca

Retour sur les Marchés du Village

Les Samedis 27 juillet, 3 et 17 août, des membres de l’AMSÉE dont l’animatrice de l’été étaient présents.es au marché du village pour faire connaître l’organisme et discuter de la question énergétique aux Îles-de-la-Madeleine.

L’ÉlectroVélo fait un carton auprès des enfants!
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Invitation à l’Atelier Énergisant sur l’autonomie énergétique

*english version below*

L’AMSÉE vous donne rendez-vous pour son 3e Atelier Énergisant qui aura pour thème l’autonomie énergétique.

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