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Regard sur…

En entrevue à Radio-Canada Au coeur du monde, mardi 21 février à 16h45

L’AMSÉE commente les petits pas et grands moments de la transition énergétique aux Îles-de-la-Madeleine!

Et à la chronique Un quart d’heure pour l’environnement, ce mercredi. À bientôt!amsee_cfim_ccee

Rapport et recommandations ici.

Petits pas… grande journée !

Petits pas… mais grande journée pour la transition énergétique aux Îles!!

  1. Panneaux solaires des premiers abonnés au programme d’autoproduction Mesurage net aux Îles de la Madeleine… ARRIVÉS!!

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    Réception des panneaux solaires à l’entrepôt CTMA. Crédit photo: Jacques Gaudet

  2. Mât de mesure de vent pour le projet d’éoliennes sur la Dune du Nord… ÉRIGÉ!!

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    Mât de mesure de vent, Dune du nord, Îles-de-la-Madeleine. Crédit: Lucie d’Amours

  3. Rapport de la commission consultative sur les enjeux énergétique… DÉVOILÉ!!image-du-rapport-consultation

Ouf, le 15 février 2017, quelle journée!

Et elle n’est pas finie, nous travaillons et déposons aussi diverses demandes de financement aujourd’hui…

(Pssst… nous acceptons aussi les dons  😉 )

Étude sur sites d’éoliennes aux Îles-de-la-Madeleine

Voici le lien vers l’étude Analyse multicritère sur l’implantation d’éoliennes aux Îles-de-la-Madeleine de Benjamin Maingueneau :

http://savoirs.usherbrooke.ca/bitstream/handle/11143/9440/Maingueneau_Benjamin_MSc_2016.pdf?sequence=1

On y trouve que le nord de Havre-Aubert pourrait accueillir des éoliennes en conformité avec les différents critères et contraintes, notamment la distance des bâtiments et l’impact sur le paysage.

Et vous, qu’en pensez-vous?

p.38:

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Un aperçu vu du ciel, pour mieux situer les sites d’intérêt identifiés (Google map & Maingueneau) :capture-decran-2017-02-08-a-23-08-14

Regard sur l’éolien aux Îles-de-la-Madeleine

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Pourquoi, au pays du vent, les éoliennes ne poussent-elles pas? Peut-on ériger des éoliennes en territoire exigu et sur un habitat protégé? Peut-on se permettre l’absence d’éolienne dans notre réseau autonome alimenté au mazout?

Marianne Papillon et Camille Heidelberger analysent la situation à l’émission L’heure d’ici le 8 février 2017: retour sur les faits, depuis la première éolienne verticale jusqu’aux rebondissements concernant l’actuel appel de proposition d’Hydro-Québec. Et que nous réserve le futur? Saurons-nous créer un lieu d’échange et d’information en énergie pour faciliter notre transition?

Téléchargez l’émission ici, écoutez de 1:19: à 1:35;

consulter l’étude de 2016 sur les sites d’implantation éolienne ici

et le rapport de la consultation publique en 2007 sur le développement de l’énergie éolienne aux Îles-de-la-Madeleine ici. 

11 septembre 2016: 2e anniversaire du déversement au quai de Cap-aux-Meules

Dimanche passé marquait le 2e anniversaire du déversement de 100 000 litres de diésel dans l’enceinte du quai de Cap-aux-Meules. L’AMSÉE aimerait prendre cette occasion pour faire un état des lieux de la progression de ce dossier. Durant la dernière année, plusieurs événements ont attiré l’attention.

  • Publication du rapport d’enquête accablant du ministère de l’environnement (MDDELCC) au sujet de l’accident survenu dans la nuit du 10 au 11 septembre 2014 : Le rapport mettait en évidence plusieurs erreurs techniques et humaines survenues lors du test d’étanchéité du pipeline et détaillait l’état délabré des installations, laissant planer un doute sur une culture de laisser aller chez Hydro-Québec, notamment par rapport aux systèmes d’approvisionnement énergétique autonomes. La société d’état sous-estimerait-elle les risques inhérents associés à l’exploitation des installations thermiques? Bien des questions restent sans réponse, même si le niveau de sécurité semble avoir été sensiblement rehaussé.
  • Début des travaux de réhabilitation du quai : Après de nombreux délais, Hydro-Québec a entamé les travaux de réhabilitation du quai. Plusieurs technologies sont au banc d’essai. En effet, malgré les circonstances somme-toute clémentes (le déversement s’est produit à l’intérieur de l’enceinte du quai, par un temps calme), la situation est compliquée. Un nombre élevé de structures souterraines vulnérables (conduits électriques, notamment), restreignent la surface de travail pouvant être activement décontaminée, laisser croire que quelques 20% des 100 000L de diésel écoulé ne pourront être récupéré et devront être dégradés naturellement, avec le temps. Il s’agit d’une réalité implacable, qu’on accepte malgré nous : la consommation continue des hydrocarbures appelle une partie croissante du territoire à être sacrifiée, parfois à perpétuité.
  • La Régie de l’énergie a accepté que soit créé un compte d’écart, qui devra à l’avenir permettre à la société d’état de financer des surcoûts opérationnels majeurs, liés notamment à des bris ou des déversements. Les montants à inscrire ne sont cependant pas encore connus : les coûts de réhabilitation du quai avaient été prévus à quelques $20 millions, mais les dernières estimations laissent croire que cette somme pourrait atteindre quelques $32 millions.

Deux ans plus tard, l’AMSÉE se questionne sur ce que sauraient accomplir des investissements équivalents en termes de transition énergétique aux Îles, si une véritable volonté politique devait se matérialiser.N’attendons pas un autre trois ans pour y répondre! Le temps presse pour rejoindre les centaines de communautés à travers le monde qui s’affranchissent des énergies fossiles et se soustraient aux risques que ces dernières représentent. Rappelons que le mois d’août dernier a été le 11e mois d’affilé à battre des records mondiaux de chaleur…

N’attendons pas une unique solution miracle, non-plus : le réinvestissement nécessaire dans les réseaux autonomes devra non-seulement en assurer la conversion, mais soutenir une véritable transition, misant sur l’économie et l’efficacité énergétique, toutes les deux génératrices de richesse locale.