Archives par étiquette : Îles-de-la-Madeleine

Pour des lignes de transport… actif!

L’AMSÉE est fière de s’associer aujourd’hui au groupe citoyen pour des sentiers cyclables sécuritaires aux Îles. Nous vous invitons donc à appuyer cette cause en signant la pétition qui demande à Hydro-Québec et à la municipalité des Îles-de-la-Madeleine de prendre part au développement de sentiers cyclables: 

➡️ SIGNEZ ICI LA PÉTITION

POUR DES SENTIERS CYCLABLES SÉCURITAIRES ⬅️

Pourquoi réclamer des sentiers cyclables aux Îles?

Il n’y a jamais eu autant de véhicules sur la route que maintenant. La voiture demeure le moyen le plus utilisé pour les déplacements domicile-travail. Pourtant, les distances à parcourir sont petites aux Îles-de-la-Madeleine. Aussi, le transport actif offre de nombreux bienfaits pour la santé, l’environnement et l’économie. 

Le saviez-vous?  Les déplacements en vélo sont associés à un risque plus faible de maladies cardiovasculaires (-46%), de diabète de type 2 (-30%), de cancer (-25%) et de mortalité prématurée (-24%). (Source)

Or, le réseau cyclable aux Îles se limite à l’accotement pavé de la route 199 (pas très recommandé pour nos jeunes et pour les moins habitués!) et en un partage de la voie publique avec les voitures – aussi bien dire rouler sur la gravelle… La portion qui traversait le centre-ville de Cap-aux-Meules est fragmentée en raison de l’érosion. Bref, nos voies cyclables sont en bien mauvais état!

Il est grand temps de rendre les déplacements en transport actif plus pratiques et plus agréables, et surtout d’en améliorer la sécurité!

Pourquoi vouloir impliquer Hydro-Québec dans le projet?

Pour éviter de devoir déboiser pour la création de nouveaux sentiers hors du réseau routier. Il serait judicieux de profiter du passage des lignes d’Hydro-québec et de ses travaux en projet sur l’Île de Cap-aux-Meules. C’est une opportunité sans pareil!

La municipalité des Îles-de-la-Madeleine appuie le groupe citoyen dans sa démarche auprès de Hydro-Québec pour analyser la possibilité de joindre un sentier pédestre et cyclable à leur infrastructure lors des travaux de reconstruction de la ligne de transport L778. Nous souhaitons également y inclure d’autres avenues, telles que la ligne de transport terrestre du projet de raccordement par câble d’Hydro-Québec. Nous souhaitons enfin que la municipalité des Îles soit impliquée activement dans ce projet avec Hydro-Québec et que cette initiative soit soutenue par les gouvernements.

Le saviez-vous? L’investissement dans l’infrastructure liée à la marche et au cyclisme aurait un ratio avantage-coût positif de 5:1 en moyenne. (Source)

Je m’active pour le transport actif aux Îles-de-la-Madeleine!

Signez et partagez la pétition en ligne en grand nombre! Vous pouvez également soutenir la cause en vous abonnant à la page Facebook du groupe citoyen et à celle de l’AMSÉE, ainsi qu’en devenant membre de l’AMSÉE, organisme à but non lucratif qui parraine ce groupe citoyen.

À vos vélos, prêts, partez!

➡️ SIGNEZ ICI LA PÉTITION ⬅️

Retour sur le 5e Atelier Énergisant – Écomobilité

Le secteur du transport est une source considérable de gaz à effet de serre. Aux Îles-de-la-Madeleine, 100 % des carburants sont importés. 45 % le sont pour le transport, 45 % pour la production électrique et 10 % pour les installations de combustion fixes (chauffage au mazout léger, propane…) (figure 3 extraite du document de consultation de la stratégie énergétique des Îles -2016). Le transport terrestre, c’est-à-dire les voitures et les camions, consomme plus de 75 % de tout le diesel et de l’essence débarqués aux Îles-de-la-Madeleine.

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Retour sur les Marchés du Village

Les Samedis 27 juillet, 3 et 17 août, des membres de l’AMSÉE dont l’animatrice de l’été étaient présents.es au marché du village pour faire connaître l’organisme et discuter de la question énergétique aux Îles-de-la-Madeleine.

L’ÉlectroVélo fait un carton auprès des enfants!
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Invitation à l’Atelier Énergisant sur l’autonomie énergétique

*english version below*

L’AMSÉE vous donne rendez-vous pour son 3e Atelier Énergisant qui aura pour thème l’autonomie énergétique.

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Retour sur l’événement du 15 juin – Atelier Énergisant de l’AMSÉE sur les Microréseaux communautaires

Jean-Pierre Finet, Marianne Papillon, Camille Heidelberger et Daniel Breton au 2e Atelier Énergisant de l’AMSÉE

Un beau succès! Conférences intéressantes et appréciées. Audience de qualité, une cinquantaine de personnes s’est présentée et les médias ont offert une belle retombée.

L’Atelier souhaitait donner de l’information sur les microréseaux, entendre les préoccupations et besoins des Madelinots et recueillir leurs suggestions et recommandations.

Daniel Breton, spécialiste en énergie a présenté les possibilités techniques et technologiques qu’offrent l’implantation de microréseaux communautaires.

Camille Heidelberger a abordé à travers son expérience de citoyenne impliquée et de première autoproductrice en réseau autonome, le rôle du « consom’acteurs » pour maîtriser sa consommation, faire des économies et augmenter sa sécurité énergétique

Enfin, Jean-Pierre Finet, analyste énergétique pour le ROEÉ a offert une présentation sur l’efficacité énergétique et les plans énergétiques communautaires et invitera les participants à un mini exercice de mapping énergétique….

Afin de permettre à tous de voir et revoir l’évènement, les conférences ont été enregistrées et sont à voir sur notre chaîne YouTube:

Retrouvez les diaporamas présentés plus bas, mais avant… voici quelques questions soulevées par le public lors des périodes de discussions :

  • Quel est l’avenir du réseau de chaleur de l’hôpital? Beaucoup d’intérêt pour les échanges de chaleur, ex: identification des bâtiments produisant de la chaleur (cuisine, verrerie, etc, mais aussi les lieu de réfrigération qui génèrent aussi du chaud) et ceux pouvant bénéficier de cette chaleur excédentaire. (ex: échange aréna vs piscine)
  • La notion de microréseaux multiples a plusieurs fois été soulevée, tant parce que la résilience est un effet profitable recherché que parce qu’il y a du potentiel à plusieurs endroits. On pense par exemple que le fait de regrouper des autoproducteurs qui seraient à proximité les uns des autres pourrait faciliter l’intégration de leur apport par Hydro-Québec au réseau et pourrait même permettre d’augmenter la part d’énergie intermittente supplémentaire au-delà de la limite théorique de 5% en réseau autonome.
  • La résilience du réseau de transport dans l’Est est questionnée compte tenu de son risque d’érosion et de submersion, intérêt pour que soit enfouie cette ligne ou pour un câble sous-marin, ou alors pour qu’un centre de production dans l’Est soit envisagé, microréseau ou pas.
  • Sur la question de sécuriser le réseau de distribution plutôt qu’un microréseau pour augmenter la résilience, on signale une grande vulnérabilité d’une ligne à Havre-Aubert dans un secteur de grande érosion, soit à l’Anse-au-Pitre (chemin d’en haut). Si problème pas réglé/réglable, envisager autoproduction locale/microréseau.
  • Il est questionné le fait de mettre de côté d’emblée tout site potentiel de microréseau dès que les bâtiments ne sont pas raccordés sur une même ligne secondaire, i.e. que l’information sur les sites potentiels pourrait inclure les coûts de raccordement/distribution (correspondant à des coûts d’équipement en moins). Le choix du site serait alors fait en pleine connaissance de cause en prenant aussi en compte les besoins et préférences de la communauté et pas seulement des contraintes techniques (où alors cela démontrerait leur importance).

Autres grands messages ressortis:

  • le micro-réseau doit s’inscrire dans une vision globale de transition énergétique des Îles qui va bien au-delà du secteur visé (ex: développement de l’électrification des transports) et dans la perspective annoncée de Hydro-Québec d’une vitrine technologique.
  • Nissan et l’IREQ, qui sont prêts à déployer la technologie vehicle to grid, auraient intérêt à saisir cette opportunité de vitrine technologique que sont les Îles, et vice versa.
  • La population doit être impliquée activement à la transition énergétique incluant le microréseau, notamment par une consultation sur la mise à jour de la Stratégie énergétique locale (réalisée avant l’annonce du câble et du microréseau) ou par un BAPE générique sur la transition énergétique. Une démarche officielle de planification énergétique communautaire impliquant les acteurs en énergie et les parties prenantes serait aussi un moyen fort profitable (via QUEST et RNCAN, mapping énergétique).
  • Plusieurs citoyens veulent pouvoir participer à la transition même s’ils n’habitent pas le microréseau, importance de l’économie d’énergie et efficacité énergétique en amont, mais aussi accompagnement pour aller plus loin (mesurage net).
  • Apparence de préférence pour le centre de l’éducation de l’Étang-du-Nord comme site (plutôt que éco-quartier à CAM) puisque ces bâtiments auront de toute façon à penser à leur conversion post-PUÉE. On préfère valoriser les bâtiments énergivores existants plutôt que de construire du nouveau ailleurs. De plus, les missions communautaires, d’éducation et d’innovation sont compatibles avec la vision de vitrine technologique. Le microréseau profitera à tous, notion de justice sociale et de transition juste plus appropriée.
  • Il a été demandé un positionnement explicite de Hydro-Québec sur les recherches techniques souhaitées et qui seraient différentes de ce qu’il se fait déjà ailleurs (Quaqtaq, projet solaire dans le sud du Québec, maisons intelligentes de Shawinigan, batterie Estalion…) et en quoi les Îles seraient une vitrine et un modèle copiable pour les autres réseaux autonomes.
  • Il est aussi ressorti un aspect coopératif en lien avec la conférence de Daniel Breton. Voir aussi ce lien : https://www.lesaffaires.com/blogues/jean-nolet/warwick-une-premiere-coop-d-energie-renouvelable-quebecoise/611088?
  • À clarifier : ce qui relève du communautaire et ce qui sera domestique. C’est-à-dire si le projet a un caractère communautaire puisqu’il vise essentiellement des bâtiments publics ou bien si il inclut le client-consommateur dans son usage domestique de l’électricité. Pensons notamment à l’exemple de Shediac où un appel est fait à tous pour faire partie du microréseau. Leur processus semble inclusif et ça ressort comme un modèle inspirant et souhaité aux Îles.
Bannière de l’évènement

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Voici les liens vers les diaporamas des conférenciers: