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L’AMSÉE appuie la démarche de Nature-Québec

L’AMSÉE a pris connaissance d’une lettre cosignée par Nature Québec et par une citoyenne des Îles-de-la-Madeleine, adressée à la Ministre du développement durable, de l’environnement et de la lutte aux changements climatiques (MDDELCC), concernant le développement éolien en habitat protégé. Pour les raisons développées dans son mémoire – et compte-tenu du scénario énergétique de raccordement finalement retenu par Hydro-Québec – l’AMSÉE appuie cette lettre et le communiqué de Nature Québec, émis le 3 juillet 2018. L’AMSÉE continue toutefois à voir d’un bel œil le développement des énergies renouvelables telles que l’éolien, ailleurs sur l’archipel ou en mer, et reconnaît la contribution de bonne foi des partenaires du projet à la réduction des impacts environnementaux du parc éolien de la Dune-du-Nord.

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Lisez le mémoire de l’AMSÉE remis au BAPE sur les enjeux de l’éolien sur la Dune-du-Nord

L’AMSÉE a déposé son mémoire à la consultation… le 23 mai, soit la date limite pour soumettre les commentaires dans ce cadre de la consultation publique sur les enjeux liés à l’implantation d’éoliennes dans l’habitat floristique protégé de la Dune-du-Nord aux Îles-de-la-Madeleine.

L’AMSÉE est plutôt satisfaite de l’intérêt suscité par cette question et souligne la bonne couverture médiatique de l’évènement. En effet, en plus de la cinquantaine de participants à la soirée du 3 mai dernier et les auditeurs du direct, des émissions de radio, des articles sur les réseaux sociaux et dans la presse locale ont permis de rejoindre des milliers d’autres personnes. autre version

Pour consulter le mémoire de l’AMSÉE, nous vous invitons à cliquer sur le lien pour découvrir l’analyse des « cinq A », connaître notre position sur le sujet et lire les différentes recommandations formulées pour l’avenir énergétique de l’archipel. Continuer la lecture

L’AMSÉE DEMANDE PLUS D’OUVERTURE DANS LE DOSSIER DE L’ÉOLIEN AUX ÎLES DE LA MADELEINE

Havre-aux-Maisons, le 18 août 2016 – L’AMSÉE se réjouit de l’intérêt croissant pour les énergies renouvelables aux Îles de la Madeleine. La production d’énergie éolienne est cohérente avec la vision globale de l’organisme basée sur la réduction des besoins, des risques et des impacts associés à l’énergie. L’AMSÉE est donc généralement favorable à la fillière éolienne comme à tout autre projet d’énergie renouvelable, pourvu que les impacts spécifiques et cumulatifs soient bien évalués, et que les efforts en réduction de la consommation et en efficacité énergétique se poursuivent.

En plus du projet éolien sur la Dune-du-Nord, un projet éolien à Grosse-Île a été présenté à l’AMSÉE en juillet 2016. Ce nouveau projet semble concordant avec les préoccupations exprimées par la population des Îles de la Madeleine en 2007, en autant que l’information sur ce projet soit transmise en toute transparence et que la communauté soit impliquée.

Un parc éolien de 6 MW, tel que prévu à l’appel de propositions d’Hydro-Québec, épargnerait le transport et la combustion d’environ 4 millions L de mazout annuellement et l’émission de près de 15 000 t éq CO2. En quelque sorte, les délais d’intégration de l’énergie éolienne au réseau des Îles ont donc une empreinte écologique équivalente. Rappelons que cet appel ciblant la Dune-du-Nord est actuellement reporté en raison d’une problématique environnementale, soit l’habitat protégé du corème de Conrad, et qu’une démarche de consultation puis de dérogation est attendue.

« Le temps presse en matière de lutte aux changements climatiques et nous souhaitons davantage de leadership et d’ouverture dans le dossier de l’éolien aux Îles de la Madeleine, » souligne Marianne Papillon, porte-parole de l’organisme.  « De nouvelles options doivent être considérées pour lever les obstacles à l’énergie renouvelable sur l’archipel. Nous demandons une entente de gré à gré entre Hydro-Québec et des promoteurs d’énergie renouvelable ou encore une bonification de l’appel d’offre éolien » ajoute la porte-parole. Dans le cas où Hydro-Québec voudrait maintenir son actuel appel de propositions, l’AMSÉE recommande de :

Inclure de nouveaux sites : En ajoutant par exemple la zone industrielle de Grosse-Île, la problématique du corème de Conrad et les démarches administratives qui en découlent pourraient être évitées. La démarche en cours sur la Dune-du-Nord pourrait tout de même être maintenue en parallèle si opportun.

Doubler la puissance : En intégrant 12 MW d’énergie renouvelable plutôt que 6 MW, on peut penser que c’est 8 millions L de mazout et 30 000 t éq. CO2 qui seraient épargnés annuellement. L’AMSÉE invite Hydro-Québec à reconsidérer à la hausse le potentiel de pénétration éolienne au sein de son réseau autonome des Îles.

Intégrer une option de stockage : En jumelage à l’éolien, le stockage permettrait de compenser les fluctuations de cette énergie intermittente et en maximiserait les bénéfices. Mais dès maintenant, même en l’absence d’un parc éolien, le stockage éviterait des pertes d’électrité excédentaire et approvisonnerait le réseau en périodes de pointe, résultant en une économie de carburant et d’émission. La commercialisation des batteries Esstalion de Hydro-Québec et Sony au sein des réseaux autonomes figure d’ailleurs au Plan stratégique 2016-2020 d’Hydro-Québec.

L’AMSÉE a débuté une démarche de sensibilisation des acteurs locaux en ce sens et procèdera à des démarches nationales selon l’évolution de la situation. Elle entend aussi revenir à la charge pour que les énergies renouvelables soient admissibles au programme d’utilisation efficace de l’énergie dans le réseau autonome d’Hydro-Québec, lequel soutient actuellement exclusivement les énergies fossiles.