Parce que la sécurité énergétique a plusieurs visages

(Issu du blogue mpapillon.wordpress.com)

SONY DSC

Extrait de «Sécurité énergétique», MPapillon 2011

La base de la sécurité énergétique, c’est d’abord de ne pas manquer de jus ou, si vous préférez, de lait. Éviter la panne sèche: entretenir une bonne production et, autant que possible, ne pas séparer le petit de sa source d’énergie maternelle! Sinon, avoir quelques réserves de secours pas trop loin. Mais c’est aussi veiller à ce que le lait, s’il n’est pas bu au sein, ne soit ni périmé ni trop dilué. S’assurer que les fuites de lait soient sous contrôle et que la couche ne déborde pas! Enfin, vérifier que la tétée soit efficace, sans petit bec pinceur ni frein de la langue trop court…

À l’échelle des communautés, la notion de sécurité énergétique, recoupe:
  1. La  garantie d’approvisionnement : l’accès à une source fiable d’énergie  en quantité suffisante pour répondre à des besoins variables.
  2. La sécurité environnementale :  la prise en compte des impacts de l’approvisionnement et de la consommation sur l’environnement, de son extraction jusqu’à son transport, événements accidentels inclus.
  3. L’efficacité énergétique : diminuer les pertes d’énergie, réduire l’énergie requise pour un même service et réduire la consommation d’énergie à la source.

En effet, toute augmentation du prix du baril, réduisant la facilité d’approvisionnement, entraînera un regain d’attention pour les programmes d’efficacité énergétique et pour le développement d’énergies alternatives.

De la même façon, toute crise écologique aura un impact sur les choix des collectivités en matière d’énergie, menant à des modifications de leurs modes d’approvisionnement et de consommation.

Somme toute, consommer en moins grande quantité une énergie moins polluante résulte en une meilleure garantie d’approvisionnement énergétique et en une plus grande sécurité énergétique et environnementale.

« Garanti, sécuritaire et efficace! » Joli slogan pour promouvoir… l’allaitement?