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Retour sur l’événement du 15 juin – Atelier Énergisant de l’AMSÉE sur les Microréseaux communautaires

Jean-Pierre Finet, Marianne Papillon, Camille Heidelberger et Daniel Breton au 2e Atelier Énergisant de l’AMSÉE

Un beau succès! Conférences intéressantes et appréciées. Audience de qualité, une cinquantaine de personnes s’est présentée et les médias ont offert une belle retombée.

L’Atelier souhaitait donner de l’information sur les microréseaux, entendre les préoccupations et besoins des Madelinots et recueillir leurs suggestions et recommandations.

Daniel Breton, spécialiste en énergie a présenté les possibilités techniques et technologiques qu’offrent l’implantation de microréseaux communautaires.

Camille Heidelberger a abordé à travers son expérience de citoyenne impliquée et de première autoproductrice en réseau autonome, le rôle du « consom’acteurs » pour maîtriser sa consommation, faire des économies et augmenter sa sécurité énergétique

Enfin, Jean-Pierre Finet, analyste énergétique pour le ROEÉ a offert une présentation sur l’efficacité énergétique et les plans énergétiques communautaires et invitera les participants à un mini exercice de mapping énergétique….

Afin de permettre à tous de voir et revoir l’évènement, les conférences ont été enregistrées et sont à voir sur notre chaîne YouTube:

Retrouvez les diaporamas présentés plus bas, mais avant… voici quelques questions soulevées par le public lors des périodes de discussions :

  • Quel est l’avenir du réseau de chaleur de l’hôpital? Beaucoup d’intérêt pour les échanges de chaleur, ex: identification des bâtiments produisant de la chaleur (cuisine, verrerie, etc, mais aussi les lieu de réfrigération qui génèrent aussi du chaud) et ceux pouvant bénéficier de cette chaleur excédentaire. (ex: échange aréna vs piscine)
  • La notion de microréseaux multiples a plusieurs fois été soulevée, tant parce que la résilience est un effet profitable recherché que parce qu’il y a du potentiel à plusieurs endroits. On pense par exemple que le fait de regrouper des autoproducteurs qui seraient à proximité les uns des autres pourrait faciliter l’intégration de leur apport par Hydro-Québec au réseau et pourrait même permettre d’augmenter la part d’énergie intermittente supplémentaire au-delà de la limite théorique de 5% en réseau autonome.
  • La résilience du réseau de transport dans l’Est est questionnée compte tenu de son risque d’érosion et de submersion, intérêt pour que soit enfouie cette ligne ou pour un câble sous-marin, ou alors pour qu’un centre de production dans l’Est soit envisagé, microréseau ou pas.
  • Sur la question de sécuriser le réseau de distribution plutôt qu’un microréseau pour augmenter la résilience, on signale une grande vulnérabilité d’une ligne à Havre-Aubert dans un secteur de grande érosion, soit à l’Anse-au-Pitre (chemin d’en haut). Si problème pas réglé/réglable, envisager autoproduction locale/microréseau.
  • Il est questionné le fait de mettre de côté d’emblée tout site potentiel de microréseau dès que les bâtiments ne sont pas raccordés sur une même ligne secondaire, i.e. que l’information sur les sites potentiels pourrait inclure les coûts de raccordement/distribution (correspondant à des coûts d’équipement en moins). Le choix du site serait alors fait en pleine connaissance de cause en prenant aussi en compte les besoins et préférences de la communauté et pas seulement des contraintes techniques (où alors cela démontrerait leur importance).

Autres grands messages ressortis:

  • le micro-réseau doit s’inscrire dans une vision globale de transition énergétique des Îles qui va bien au-delà du secteur visé (ex: développement de l’électrification des transports) et dans la perspective annoncée de Hydro-Québec d’une vitrine technologique.
  • Nissan et l’IREQ, qui sont prêts à déployer la technologie vehicle to grid, auraient intérêt à saisir cette opportunité de vitrine technologique que sont les Îles, et vice versa.
  • La population doit être impliquée activement à la transition énergétique incluant le microréseau, notamment par une consultation sur la mise à jour de la Stratégie énergétique locale (réalisée avant l’annonce du câble et du microréseau) ou par un BAPE générique sur la transition énergétique. Une démarche officielle de planification énergétique communautaire impliquant les acteurs en énergie et les parties prenantes serait aussi un moyen fort profitable (via QUEST et RNCAN, mapping énergétique).
  • Plusieurs citoyens veulent pouvoir participer à la transition même s’ils n’habitent pas le microréseau, importance de l’économie d’énergie et efficacité énergétique en amont, mais aussi accompagnement pour aller plus loin (mesurage net).
  • Apparence de préférence pour le centre de l’éducation de l’Étang-du-Nord comme site (plutôt que éco-quartier à CAM) puisque ces bâtiments auront de toute façon à penser à leur conversion post-PUÉE. On préfère valoriser les bâtiments énergivores existants plutôt que de construire du nouveau ailleurs. De plus, les missions communautaires, d’éducation et d’innovation sont compatibles avec la vision de vitrine technologique. Le microréseau profitera à tous, notion de justice sociale et de transition juste plus appropriée.
  • Il a été demandé un positionnement explicite de Hydro-Québec sur les recherches techniques souhaitées et qui seraient différentes de ce qu’il se fait déjà ailleurs (Quaqtaq, projet solaire dans le sud du Québec, maisons intelligentes de Shawinigan, batterie Estalion…) et en quoi les Îles seraient une vitrine et un modèle copiable pour les autres réseaux autonomes.
  • Il est aussi ressorti un aspect coopératif en lien avec la conférence de Daniel Breton. Voir aussi ce lien : https://www.lesaffaires.com/blogues/jean-nolet/warwick-une-premiere-coop-d-energie-renouvelable-quebecoise/611088?
  • À clarifier : ce qui relève du communautaire et ce qui sera domestique. C’est-à-dire si le projet a un caractère communautaire puisqu’il vise essentiellement des bâtiments publics ou bien si il inclut le client-consommateur dans son usage domestique de l’électricité. Pensons notamment à l’exemple de Shediac où un appel est fait à tous pour faire partie du microréseau. Leur processus semble inclusif et ça ressort comme un modèle inspirant et souhaité aux Îles.
Bannière de l’évènement

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Voici les liens vers les diaporamas des conférenciers:

Ma voiture électrique par Michel Miousse

À l’été 2017, j’ai acheté une Nissan Leaf 2014 avec autonomie de 165 KM. Elle m’est arrivée munie d’une attache remorque. L’auto rêvée pour les Îles. À l’époque, je n’y connais rien mais dès que je l’ai eu dans ma mire, j’ai ouvert grand les yeux et j’ai commencé à étudier.

Essais routiers de véhicules électriques en septembre 2018
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Source d’informations sur les microréseaux intelligents ou SMART GRIDS

Il y a peu, Hydro-Québec mettait en ligne un site internet dédié à la transition énergétique de l’archipel madelinot avec un chapitre entier sur le microréseau: https://www.hydroquebec.com/transition-iles-de-la-madeleine/microreseau/

Voici ce qu’on peut y lire:

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Succès pour le premier événement branché aux Îles!

Les Madelinots ont répondu à l’appel du premier évènement branché de l’Association des Véhicules électriques du Québec (AVÉQ), et se sont présentés en grand nombre pour essayer des véhicules 100% électriques et hybrides.

L’AMSÉE qui était associée à l’évènement est très fière d’avoir vu réunis.es pour l’occasion, neuf propriétaires de voitures électriques et hybrides tous et toutes résidants.es aux Îles. De plus, des personnes en visite aux Îles ont profité de l’événement pour venir eux et elles-aussi faire l’essai des ces véhicules. Cela démontre à quel point ce genre d’initiative est populaire!

crédit: Raymond Gauthier

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Une Heure pour la Terre: mobilisation et mobilité!

Le 29 mars 2017, nous étions à CFIM à la chronique 1/4 d’heure pour l’environnement, pour faire le bilan de l’activité d’envergure mondiale: Une heure pour la Terre. AMSÉE_2017_transport V3

Bien qu’éteindre les lumières soit une action simple et concrète, cet évènement nous sensibilise à adopter des gestes écologiques au quotidien. Car, ensemble, nous pouvons avoir un impact positif!

Pour le démontrer, nos deux intervenantes de l’AMSEE, Camille et Nata, nous proposent leur témoignage et analyse sur notre capacité à réduire nos gaz à effet de serre aux Îles en repensant nos mobilités. En effet, les secteurs de transport des personnes et marchandises sont des gros consommateurs d’énergie fossile. Nous avons des solutions technologiques comme des voitures électriques ou des panneaux solaires sur des toits de bus ou de bateaux de pêche. Mais nous avons aussi des innovations sociales comme l’autopartage ou l’organisation pratique et instantanée de nos transports.

Pierre-Luc, animateur radio, a volontiers accepté l’invitation de Camille à essayer sa Smart 100% électrique. Nous avons parcouru l’Étang du Nord et sommes allés essayer la borne électrique située à côté de la centrale d’Hydro-Québec. Il y a près d’une dizaine de propriétaires de ce modèle aux Îles. Le modèle semble bien adapté à nos habitudes de transport sur l’archipel, comme pour les courtes distances, et même l’hiver. Pour seconde voiture, ou pour une entreprise, cela vaut le coup compte tenu des nombreux incitatifs pour l’acquisition de véhicule ou de borne.

Aussi dans l’émission, Nata nous explique le concept de mobilité participative en prenant l’exemple de plateformes comme Uber ou Communauto qui mutualisent les biens et les services. Comme l’hôpital de l’archipel et les taxis hybrides, nous pouvons imaginer une flotte d’auto électrique dans toutes nos organisations.

Et oui, Pierre-Luc a bien fait de nous le rappeler: même aux îles, il y a un réel gain énergétique, environnemental et économique à utiliser l’électricité produite par la centrale au mazout pour recharger l’auto, comparé à utiliser de l’essence dans son moteur à combustion.

Bonne écoute!